Source D.G.
Publié dans : L’autre 2020, Vol. 21, n°1
Cassin B. Les intraduisibles. Revue Sciences/Lettres 2013 ; 1 [en ligne] http://journals.openedition.org/rsl/252 ; DOI : 10.4000/rsl.252
Gaignebet C. Le folklore obscène des enfants. Paris : Maisonneuve et Larose ; 1980.
Launey M. Introduction à la langue et à la littérature aztèques. Tome 1 : Grammaire. Paris : L’Harmattan ; 1979
Bernardin de Sahagun. Histoire générale des choses de la Nouvelle-Espagne : le Codex de Florence ; 1577 [en ligne] https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56006542/f6.image
Principales publications de Sybille de Pury citées dans l’interview
De Pury S. Sur les traces des Indiens nahuatl, mot à mot. Grenoble : La Pensée sauvage ; 1992.
De Pury S. Traité du malentendu. Paris : Les Empêcheurs de penser en rond ; 1998.
Ouvrage réédité sous le titre Comment on dit dans ta langue ? Pratiques ethnopsychiatriques. Paris : Les Empêcheurs de penser en rond ; 2005.
Nia L. Un peu à l’Ouest. Une linguiste en ethnopsychiatrie. Entretien avec Sybille de Pury. L’autre, cliniques, cultures et sociétés, 2020, volume 21, n°1, pp. 8-17
L’entretien que voici est né d’une série de rencontres et d’un travail d’écriture à deux. Sybille de Pury m’a accueilli dans son petit jardin du quartier de la Joliette à Marseille, entre le début du printemps et la fin de l’été 2019. Ces rencontres avaient pour finalité l’écriture d’un article, mais quand Serge Bouznah nous a proposé de faire un entretien pour la revue L’autre, nous avons bifurqué vers ce projet. Sybille de Pury s’intéresse, du point de vue de la langue et avec ses outils de linguiste, à ce qui se passe dans les thérapies avec interprète ou dans les médiations transculturelles. Le concept du malentendu, central chez elle, met l’interprète devant un défi : celui d’interroger la différence des langues, de révéler les malentendus plutôt que de faire semblant de servir des discours équivalents à ce que vient de dire l’autre. Par ailleurs, sa pratique d’ethnolinguiste, de linguiste de terrain, la rend particulièrement sensible à ce que la langue a de vivant, au parler dialectal, à l’échange, à la parole en tant qu’elle se prend, s’accorde, se donne, se partage – dimension déterminante dans le lien thérapeutique ou en médiation. Un grand merci à Serge Bouznah qui a permis notre rencontre et nous a aidés à orienter cet entretien à plusieurs reprises.
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