© Yoram Mouchenik Source D.G.
Publié dans : L’autre 2018, Vol. 19, n°2
Une politique publique de santé et ses contradictions. La gratuité des soins au Burkina Faso, au Mali et au Niger avec V. Ridde (eds), Karthala. 2015
Une politique publique de santé et ses contradictions. La gratuité des soins au Burkina Faso, au Mali et au Niger avec V. Ridde (eds), Karthala. 2015.
La rigueur du qualitatif. Les contraintes empiriques de l’interprétation socio-anthropologique. Louvain-La-Neuve: Bruylant, 2008.
Etat et corruption en Afrique. Une anthropologie comparative des relations entre fonctionnaires et usagers (Bénin, Niger, Sénégal), avec G. Blundo, Paris, Karthala, 2007.
Une médecine inhospitalière. Les difficiles relations entre soignants et soignés dans cinq capitales d’Afrique de l’Ouest, avec Y. Jaffré, Paris, Karthala, 2003.
La sage-femme et le douanier. Cultures professionnelles locales et culture bureaucratique privatisée, Autrepart, 2001.
La construction sociale des maladies. Les entités nosologiques populaires en Afrique de l’Ouest avec Y. Jaffré (eds.), PUF 1999.
Les sociétés songhay-zarma (chefs, guerriers, esclaves, paysans…), Paris, Karthala, 1984.
La construction sociale des maladies. Les entités nosologiques populaires en Afrique de l’Ouest avec Y. Jaffré (eds.), PUF 1999.
Anthropologie et développement. Essai en socio-anthropologie du changement social, Karthala, 1995.
Anthropologie et développement. Essai en socio-anthropologie du changement social, Karthala, 1995.
Les sociétés songhay-zarma (chefs, guerriers, esclaves, paysans…), Paris, Karthala, 1984.
Mouchenik Y. La rigueur du qualitatif. Entretien avec Jean-Pierre Olivier de Sardan. L’autre, cliniques, cultures et sociétés, 2018, volume 19, n°2, pp. 223-234
Jean-Pierre Olivier de Sardan est anthropologue, chercheur au LASDEL, Laboratoire d’Etude et de Recherche sur les Dynamiques Sociales et le Développement Local, structure de recherche en sciences sociales au Niger dont il est un membre fondateur. Il est professeur associé à l’Université Abdou Moumouni et responsable scientifique du master de socio-anthropologie de la santé et directeur de recherche émérite au Centre National de la Recherche Scientifique et directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris.
Chercheur engagé et impliqué, il travaille depuis plusieurs dizaines d’années au Niger dont il possède la nationalité. Ses objets de recherche sont multiples : l’anthropologie de l’action publique, les services publics, la santé, le développement, la corruption, la gouvernance, le travail de l’anthropologue, qui ont tous en commun la place essentielle de l’enquête de terrain, ses modalités et sa restitution avec le souci que la recherche fondamentale en anthropologie puisse avoir des effets sociaux ou au minimum soit une ressource pour l’action publique.
Olivier de Sardan occupe une place particulière, inclassable, particulièrement impliqué dans son terrain, le Niger où il crée des structures de recherche, d’enseignement, et forme de futurs anthropologues africains. Il est un des rares anthropologues à avoir effectué une anthropologie du développement qu’il nomme socio-anthropologie du développement, travail considérable sous forme d’enquêtes empiriques de terrain produisant de nouvelles formes d’intelligibilité des phénomènes sociaux.
Il démontre ainsi que les représentations et les pratiques liées aux interventions de développement sont des phénomènes sociaux qui peuvent être étudiés au même titre que les sujets favoris et plus classiques des anthropologues, comme la parenté, les mythes, etc.
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