Avec le temps, les migrations changent. Jadis les migrants étaient surtout européens (Polonais, Italiens, Espagnols, Portugais…) Plus tard ils vinrent du Maghreb et d’Afrique Noire. Aujourd’hui, du fait d’une globalisation qui s’élargit à la planète entière, ils sont plus souvent asiatiques (Vietnamiens, Cambodgiens, Philippins, Chinois, Indiens, Pakistanais, Tamouls…).

La migration se modifiant et se diversifiant, ce sont de nouvelles cultures qui se présentent aux cliniciens, aux travailleurs sociaux et aux enseignants. C’est un enrichissement. Mais, avec eux, apparaissent aussi de nouvelles problématiques, se révèlent des anthropologies différentes, s’entendent d’autres histoires et d’autres représentations du monde.

Avec toujours, l’écho des guerres, celles du passé comme du présent, et les souffrances et les joies de la migration. Une complexité neuve à laquelle il faut se confronter pour construire.

• Cân-Liêm Luong, À propos d’une psychologie de la personne. Apports du monde asiatique
• Marie-Ève Hoffet-Gachelin, À la recherche d’une pédopsychiatrie post-coloniale : un parcours vietnamien
• Amalini Simon, Taïeb Ferradji, Geneviève Serre, Marie Rose Moro, On ne salue que les parents, les enfants sont toujours inclus. Parcours des enfants tamouls ayant des troubles du langage
• Dominique Rolland, De Saigon à Sainte-Livrade-sur-Lot, l’épopée des rapatriés d’Indochine. 1956-2009
• François Giraud, Jacques ou le passé barré. Mémoire traumatique et reconquête de l’identité chez un adolescent fils de réfugiés