Est-il pertinent de parler de « désir d’enfant » dans une société chrétienne où n’existe pratiquement aucun moyen contraceptif efficace et où, selon le discours de l’Église, l’acte sexuel ne doit pas avoir d’autre fin que la procréation ? Peut-on valider cette expression alors même qu’au Moyen Âge, tout désir individuel, conjugal ou familial se trouve limité du fait du fort sentiment d’appartenance communautaire (parenté, paroisse, confrérie, métier… chrétienté) ressenti par les individus ?
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