Éditorial
© Héloïse Marichez, au coin de la rue Louis Blanc. Source D.G.
Les droits de l’homme, pour tous ?
Publié dans : L’autre 2024, Vol. 25, n°1
Saskia VON OVERBECK OTTINO
Saskia von Overbeck Ottino est psychiatre et pédopsychiatre FMH, psychanalyste SSPsa-IPA, ethnopsychanalyste, médecin-consultant, Hôpitaux Universitaires de Genève, Responsable scientifique du Dispositif de psychiatrie transulturel du Secteur Psychiatrique de l’Est Vaudois.
Pour citer cet article :
Von Overbeck Ottino S. Les droits de l’homme, pour tous ? L’autre, cliniques, cultures et sociétés, 2024, volume 25, n°1, pp. 4-8
Lien vers cet article : https://revuelautre.com/editoriaux/les-droits-de-lhomme-pour-tous/
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« L’ethnologie n’est pas une spécialité définie par un objet particulier, les sociétés ‘‘primitives’’ ; c’est une manière de penser, celle qui s’impose quand l’objet est ‘‘autre’’, et exige que nous nous transformions nous-mêmes. Aussi devenons-nous les ethnologues
de notre propre société, si nous prenons distance avec elle. »
Merleau-Ponty, 1960
Le 10 décembre 2023 a marqué le 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme (1948). Celle-ci fait suite aux « quatre libertés » adoptées par les Alliés (1941) qui stipulent, en plus des libertés d’expression et de religion, celles de vivre à l’abri du besoin et de la peur…, et à la Charte des Nations Unies (1945) qui déclare les libertés sans distinction de sexe, de race ou de religion1.
Aujourd’hui, malgré toutes les bonnes volontés, force est de constater que nous sommes très loin du compte. « L’autre d’ailleurs », en particulier le réfugié et l’exilé, semble rester dans l’ombre des bons principes et faire les frais de discriminations qui en font un « autre » ne méritant pas la même humanité universelle2.
En fait, il dérange, tant il nous expose à éprouver les vacillements de notre monde. La vie quotidienne, les médias, tout comme notre clinique avec les réfugiés, donnent à voir les modalités de transformation de « l’autre » en un être plus tout à fait comme « nous », et donc plus tout à fait digne des mêmes droits les plus élémentaires.
En effet, dans le quotidien de nos villes européennes, outre une politique européenne excluante et frileuse, « l’autre d’ailleurs » est souvent l’objet de projections culturalistes de la part de tout un groupe social. Des projections qui ne s’adressent pas à tel ou tel individu, mais à son groupe d’appartenance supposée, culturelle ou religieuse. Un groupe « d’ici » peut ainsi polariser un groupe « autre », en l’opposant au sien, au risque de dangereuses réifications de la différence culturelle, comme le montre l’exemple ci-dessous.
Perceptions de l’autre au quotidien3
Dans une petite ville de la Suisse allemande, deux écoliers syriens musulmans de 14 et 16 ans, refusent de serrer la main de leur enseignante. Ce fait divers, rendu public, suscite des réactions en chaîne au niveau national, tant dans les médias que parmi les politiciens.
La présidente de la Confédération suisse, Simonetta Sommaruga, réagit au téléjournal : « Il faut être clair, se serrer la main fait partie de notre culture ».
Le lendemain, le président du Conseil central islamique suisse, Nicolas Blancho, émet une fatwa, un avis juridique islamique, qui affirme une « interdiction claire » de la poignée de main entre homme et femme.
D’emblée, deux pôles excessivement inconciliables se dessinent : « Les Suisses se serrent toujours la main » et « les musulmans n’ont pas le droit de se serrer la main entre homme et femme », chacune de ces affirmations n’étant pas définitivement vraie.
Les jours suivants, l’escalade continue. On apprend que le père officie comme imam. Cela le range directement du côté des islamistes radicaux et ses enfants, du côté des djihadistes en puissance.
Et un politicien d’affirmer : « C’est un nouveau signe de la volonté des musulmans de créer une société parallèle en Suisse qui aurait ses propres lois et traditions ; nous avons vu à Paris et à Bruxelles où cela peut mener ».
Et du côté « musulman », de se défendre : « Après les agressions sexuelles de Cologne, on a demandé aux musulmans de prendre leurs distances avec les femmes et maintenant, on exige d’eux qu’ils s’en rapprochent ».
Enfin, quelques semaines plus tard, le 26 mai 2016, le plus grand quotidien de Suisse francophone Le Temps annonce : « Tour de vis anti-Islam ». Une enseignante peut exiger une poignée de main, au nom de l’égalité homme-femme. Le refus est passible de punition ou d’une amende de 5 000,00 francs suisses pour les parents… Nous assistons ainsi à une escalade symétrique nourrie, de part et d’autre, de préjugés et de projections. Dans une réification de prototypes, du « Suisse » comme du « musulman », devenus inconciliables. Si bien que, se serrer comme ne pas se serrer la main deviennent tous deux des délits, passibles d’une sanction.
Pour en revenir à nos deux écoliers, il n’y a pas grand monde pour s’interroger sur les raisons de leur acte. Ou pour le penser comme la mise en scène de leur tiraillement identitaire. Au contraire, leur questionnement fait un effet de gâchette, et se répand comme une trainée de poudre, se rejouant dans les groupes sociaux présents dans le pays d’accueil, au sein des médias et chez les politiciens.
L’impasse identitaire exprimée par les deux adolescents semble être le révélateur d’une menace identitaire collective prête à s’embraser. Du côté du collectif, du monde des adultes, la pensée semble avoir cédé le pas à l’angoisse et à l’action polarisante, discriminatoire. Comme souvent avec les adolescents, en refusant une poignée de main, les deux jeunes Syriens ont pointé du doigt une question déjà brûlante dans leur environnement : serrer ou non la main, n’ont-ils plus le droit de choisir ?
Comment en est-on arrivé là ?
En fait, pour ces adolescents, la question n’est pas tant de serrer la main ou pas, que de composer avec des mondes polarisés par leur entourage. La question de serrer la main est le vecteur d’une question bien plus vaste et profonde que l’acte lui-même. Alors qu’un adolescent devrait pouvoir, pour se développer, remettre en cause, quitte à le provoquer un peu, le monde des adultes dans lequel il évolue, « jouer » avec lui ; quand il s’agit de repères culturels ou religieux réifiés par les « grands », il ne s’agit plus de jeu, mais de la sensation de se cogner d’un côté comme de l’autre. Le jeune n’est alors plus dans un environnement suffisamment bon qui l’aide à trouver son chemin dans un monde complexe.
Au contraire, en disant que sans poignée de main point de salut ou en soutenant son interdiction, Mme Sommaruga et M. Blancho ont proposé un monde où le droit de choisir n’existe plus. Il s’agit de se définir, de faire partie soit des « nous », soit des « eux ». L’adhésion aux uns implique immanquablement l’exclusion des autres. Cela percute précisément une angoisse et des questionnements constitutifs des adolescents. Peut-on être musulman et suisse ? Composer avec des valeurs différentes ? Comment être quelqu’un de bien sans renier une partie de soi ? Des questions que les adultes autour de lui ont perdues, pris qu’ils étaient à protéger un monde qu’ils sentaient menacé.
Complexité du monde et fonctionnement psychique
Aicha, jeune afghane arrivée en Suisse avec sa fratrie, exprime ses tiraillements identitaires lors du premier entretien avec moi. Elle me dit en souriant qu’« ici, ça va. Je vais à l’école. Autrement, je reste à la maison. Des fois, je vois des copines mais mes parents veulent savoir avec qui je suis et ce que je fais. C’est normal, non ? ». Je prends un air « ni oui, ni non ». Elle ajoute que son « grand frère, il sort trop et il prend de mauvaises habitudes. Des habitudes d’ici : il fume, il ne dit pas où il va, il rentre tard, ça inquiète mes parents… ». Je souligne alors l’opposition entre les deux : « Lui, il sort et vous pensez qu’il pourrait mal tourner. Et vous, vous restez à la maison parce que vous pensez que c’est plus sûr. Mais c’est un peu la même question qui se pose pour vous deux et pour vos parents aussi : est-ce que c’est dangereux de sortir ? Et si on prend des habitudes d’ici, qu’est ce qui peut arriver ? ». Elle continue alors en évoquant ses choix : « Ma grande sœur elle porte le voile. Moi pas. Je ne l’ai presque pas porté au pays, juste quelques mois, alors en arrivant, c’était facile de l’enlever. Pour ma sœur, c’est différent. Elle a essayé de l’enlever, on lui a dit que c’était mieux pour les stages. Mes parents étaient ok. Elle l’a enlevé et puis elle ne s’est pas sentie à l’aise, alors elle l’a remis. Mes parents lui ont dit qu’on ne pouvait pas tout le temps changer. Soit on l’enlève soit on ne l’enlève pas, mais on ne s’amuse pas à changer tout le temps. ». Je souligne alors cette troisième manière de se poser toujours la même question, qui revient à se demander comment peut-on faire pour rester quelqu’un de « bien », afin de faire « juste » et pour le pays et pour ici. Elle poursuit en indiquant que le mari de sa sœur est imam : « Avant il n’avait pas la barbe. Il l’a laissé pousser ici. En famille, on se moque de lui : ‘‘là-bas tu avais pas la barbe mais ici oui !’’. Lui il dit qu’ici, il faut affirmer son identité ». Je tâche de reformuler ses questionnements avec elle : est-il préférable de faire comme ici, au risque de prendre de mauvaises habitudes ? Ou bien devrait-on garder les habitudes de là-bas, au risque d’avoir du mal à s’intégrer ? Comme s’il fallait faire soit l’un, soit l’autre. Et que faire des valeurs du pays, de la famille ? Faudrait-il moins les montrer comme son frère ou plus les affirmer, comme son beau-frère ? Je résume cela en lui disant : « Au fond, vous avez tous le même souci : comment faire pour bien faire ? ».
Aicha parle, dans son discours manifeste, de ses frères et sœurs et de leurs manières de réagir à l’expérience transculturelle. Si nous choisissons une écoute psychanalytique, nous pouvons aussi entendre les propos qu’elle m’adresse comme ses associations personnelles, résultats de ses conflits internes face à l’expérience transculturelle. Dans cette écoute transférentielle, Aïcha me donne à éprouver et me demande de l’accompagner à résoudre les énigmes de son théâtre intérieur.
Face à cette conflictualité, même le thérapeute le plus ouvert ou le moins « raciste » risque d’être habité, lui aussi et à son insu, par les polarisations de son groupe culturel, comme dans la situation des deux écoliers syriens. Ainsi, il pourrait être plus ouvert à Aicha qui enlève son voile qu’à sa sœur qui veut le garder, ou qu’à son beau-frère imam qui se laisse pousser la barbe pour se montrer plus affirmé dans ses convictions. Ceci de manière inconsciente, dans ce que nous pouvons appeler un contre-transfert culturel.
En effet, pour nous soignants, comme pour les acteurs du quotidien, nous sommes exposés au risque de ne considérer qu’une des pièces du puzzle transculturel, la nôtre. Pour cette jeune fille, nous pourrions, en toute bonne foi, la pousser à « se libérer », à enlever le voile, à sortir, à avoir des copains, au nom de la liberté et des « valeurs républicaines ». Et oublier que cette jeune fille est tiraillée à l’intérieur d’elle-même. Que la question du port du voile, par exemple, porte le vacillement des socles identitaire et de contention pulsionnelle, plutôt que d’être un gage de soumission ou de pratique religieuse extrême. Si nous voulons l’aider, il serait donc plus judicieux d’explorer, avec elle, les différentes facettes de son conflit transculturel. Il s’agit alors de l’aider à jouer avec les différents mondes en présence, afin de l’aider à trouver son équilibre à elle, lui laisser le droit de faire son chemin comme elle l’entend.
Les droits humains confrontés aux différences culturelles
Ces deux exemples, l’un tiré de la vie quotidienne, l’autre d’une séance de psychothérapie, montrent les forces des polarisations à l’œuvre quand il s’agit de « différences culturelles ». Entre les concepts de narcissisme des petites différences de Freud et de troisième différence de Kaës, ces polarisations, si elles peuvent rester souples, menacent, on l’a vu, de se raidir en de dangereux enjeux exclusifs. L’autre devient l’ennemi, rappelant le mauvais objet de la petite enfance. En effet, la confrontation à l’étrange de l’étranger tend à réactiver des angoisses précoces constitutives du développement, comme les expériences de néoténie, la peur de l’étranger ou encore la crainte de perdre le bon objet. Mais elles semblent activer aussi des angoisses de désintrication pulsionnelle : « Si mes repères (psychiques) ne sont pas les bons, en fait les seuls, comme l’idée de croire en seul Dieu, le mien, alors mon monde pourrait s’écrouler et je pourrais perdre pied ».
À ce stade, nous pouvons nous demander si les différentes chartes et déclarations concernant les droits de l’homme, ne sont pas aussi des productions culturelles visant à sécuriser surtout notre monde occidental. Au risque d’exclure les « autres » pour qui ces droits seraient moins valables. Le minaret, le voile, le burkini et autres, repères pour les uns, deviennent pertes de repères pour les autres et du coup, des objets à interdire. Ne faut-il pas sans cesse nous demander en quoi « nos droits », par la normativité qu’ils impliquent, risquent d’exclure d’autres manifestations qui nous sont moins familières ?
Les droits humains confrontés à la politique internationale
Dès février 2022, la guerre en Ukraine a jeté sur les routes de l’exil des millions de réfugiés. En six semaines, 40000 réfugiés arrivent en Suisse. À ce jour, environ 80000 d’entre eux ont reçu une protection en Suisse, deux fois plus que les années de « crises migratoires ». Un chiffre relativement élevé, compte tenu de la population du pays. Comparativement, la France n’en annonce que 110000, pour une population 8 fois plus élevée.
Cette guerre ressemble à toutes les autres quant à son lot de souffrances pour la population civile et la perte des valeurs d’un environnement suffisamment bon. Une différence remarquable cependant, fut (est toujours) l’attitude de nos pays face aux réfugiés venant d’Ukraine, bien différente de celle vis-à-vis des « autres » réfugiés, qu’ils viennent de Syrie, d’Afghanistan ou d’Érythrée.
En effet, immédiatement et unanimement, les Ukrainiens ont été considérés comme des « nous » devant être défendus alors que les Russes était des « eux » diabolisés.
Plus encore, les médias affirmaient qu’on « n’avait jamais vu ça depuis la Seconde Guerre mondiale », comme si les autres conflits du monde ne comptaient pas, ou tout au moins n’étaient pas du même ordre. Comme si, entre autres, les conflits vécus par des Européens, mais musulmans, en Bosnie ou au Kosovo, ne comptaient pas de la même manière. Soutenir psychologiquement les Ukrainiens, faciliter leur sortie du pays, assurer la gratuité des transports dans toute l’Europe et une intégration facilitée dans les pays d’accueil, étaient des évidences. Il devenait naturel aussi de soutenir les regroupements familiaux, animaux domestiques, chiens et chats, compris. Si ces évidences sont assurément bien réelles, elles restent encore aujourd’hui, réservées aux seuls Ukrainiens. Les autres réfugiés, eux, continuent à subir les pires tribulations administratives, à être refoulés ou alors relocalisés vers des pays soi-disant sûrs, s’ils ne sont pas morts sur la route, faute de stratégies dignes de ce nom en matière d’asile.
Nos sociétés ont même eu des formes de réactions démesurées à la crise ukrainienne avec des mouvements d’idéalisation de tout Ukrainien et de diabolisation de tout Russe. Cet élan collectif, groupal s’il en est, s’il est bienvenu tant qu’il soutient un accueil aidant à des personnes en péril, porte également quelque chose d’excessif. Cette polarisation entre « le bien » et « le mal », peut être lue comme une défense de nature contre-transférentielle, révélant une angoisse archaïque collective sous-jacente. Il en découle une sur-identification avec les Ukrainiens qui contraste avec le défaut d’identification/d’empathie avec les autres réfugiés. Protéger les Ukrainiens, c’est nous protéger nous-mêmes du reste du monde. C’est ainsi que leurs besoins de base nous deviennent familiers et donc évidents.
Possible que le cumul, en quelques années, de vagues migratoires, de la pandémie Covid 19 et de menaces liées au réchauffement climatique, aient constitué un terrain propice au déploiement d’angoisses collectives : notre monde n’est plus suffisamment bon, n’est plus assez étanchement rassurant. Mettre des limites géographiques, des barbelés, catégoriser les réfugiés en « vrais » ou « faux », semblent venir pallier à la défaillance des limites intrapsychiques et tenter de contenir les angoisses suscitées par les réalités du monde. L’Ukraine, pour diverses raisons, est placée dans « notre » monde. Mais quand il s’agit de l’Érythrée ou de l’Afghanistan, les choses sont suffisamment éloignées d’un « nous – semblable » pour rester contenues dans un « eux – différent », réduisant d’autant notre empathie tout en offrant un réceptacle pour les projections les plus diverses.
De la perception de l’autre aux droits universels
Un jour nous pourrions bien dire : « Comment en est-on arrivé là ? »
Arrivés à raidir à ce point les politiques d’asile, à rester impassibles face au nombre croissant de décès en Méditerranée ou indifférents aux décalages monstrueux entre nos richesses et la précarité des autres, à étouffer dans un nous fermé à l’autre ?
Nous avons vu comment des mouvements de défense contre l’étranger, en partie inconscients et de nature contre-transférentielle, ne sont pas propres à un thérapeute ou un individu isolé. Ils peuvent toucher toute une société et faire vaciller les droits universels les plus élémentaires. Pire, sous couvert d’un universalisme ethnocentré (Diagne & Amselle, 2018), nous prétendons savoir qui a le droit d’être protégé et comment. De même, en hiérarchisant les gestes ou les tenues vestimentaires, en affirmant une liberté d’expression violente (Héran, 2021) ou en tirant des barbelés entre notre monde et celui des autres, nous nous écartons des valeurs que nous pensons défendre et nous manquons tout simplement d’humanité.
Les réflexions d’Aicha, reflets internes du travail des limites entre moi et l’autre, sont le lot de chacun sur notre terre. Est-il encore temps pour nous préoccuper ensemble de notre monde ? Au temps de l’Apartheid, Mandela et Tutu, rêvaient d’ubuntu4. Pouvons-nous encore rêver, comme le propose Diagne, de faire humanité ensemble (Diagne, 2021).
- Charte des Nations Unies (version intégrale), Chapitre I : Buts et principes, article 1 alinéa 3 [En ligne], https://www.un.org/fr/about-us/un-charter/full-text
- Et parmi ces droits, nous noterons particulièrement le fait de naître libres et égaux, les droits à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne, de circuler à l’intérieur et hors de son pays, de chercher asile en d’autres pays, de se marier et de fonder une famille, le droit à un niveau de vie suffisant, les droits de ne pas être soumis (…) à des traitements cruels, inhumains ou dégradants et être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé…
- D’après le Journal Le Matin, 4 avril 2016, Lausanne.
- Terme d’origine bantu qui rappelle notre humanité et qui est souvent lié au proverbe « -Umuntu ngumuntu ngabantu - » signifiant « -Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous - ».