Actualité
© Claire Lecœuvre, À l’école de l’imaginaire, Burundi Source
Des ateliers d’écriture pour des enfants congolais réfugiés au Burundi
Claire LECŒUVRE
Claire LECŒUVRE est journaliste scientifique. Elle lance le projet À l’école de l’imaginaire en juin 2014 en partenariat avec Bibliothèques sans Frontières (BSF) après un an d’animation bénévole d’ateliers d’écriture dans un centre d’accueil de Chennevières. Formée au conte (Centre Méditerranéen de Littérature Orale d’Alès) et à l’animation d’ateliers d’écriture (BSF), cette ancienne animatrice suit les idées pédagogiques quant à l’imagination de Gianni Rodari.
Pour citer cet article :
Lecœuvre C. Des ateliers d’écriture pour des enfants congolais réfugiés au Burundi. L’autre, cliniques, cultures et sociétés, 2015, volume 16, n°2 , pp. 247-250
Lien vers cet article : https://revuelautre.com/actualites/des-ateliers-decriture-pour-des-enfants-congolais-refugies-au-burundi/
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Travailler sur l’imaginaire avec des enfants en situation de crise humanitaire s’avère un bon moyen pour eux d’exprimer nombres de sentiments douloureux et parfois violents.
Écrire des histoires fictives est un moyen de faire transparaître la réalité. Pour les enfants, cela les aide à mettre des mots sur ce qu’ils ressentent et à exprimer des choses dont ils n’ont pas l’occasion de parler autrement. Tel était le but du projet de l’association À l’école de l’imaginaire effectué durant trois mois dans deux camps de réfugiés congolais au Burundi. Il ne s’agissait pas ici d’appliquer concrètement l’expressive writing de Pennebaker, utilisée en thérapie. Néanmoins, ce travail a permis de faire ressortir des éléments qui occupent l’esprit des enfants. Les ateliers d’écriture étaient proposés à des enfants de 8 à 15 ans dans l’enceinte de l’Ideas Box de Bibliothèques sans frontières (BSF), une médiathèque en kit mettant à disposition entre autre des livres, des tablettes et un accès à du contenu numérique. Huit groupes de 10 à 15 enfants ont ainsi été formés, quatre dans chaque camp.
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