0,00  0

Panier

Votre panier est vide.

Se connecter

Note de terrain

© Rosmarie Voegtli letterdance for Todays Posting: Scrap paper; stacked, bundled or scattered paper. Post it then Tag it with #TP469, 19 février 2013. Source (CC BY 2.0)

Déconstruction des identités

Du point final au point d’interrogation

Augusta RODRIGUES DE OLIVEIRA ZANAAugusta Rodrigues De Oliveira Zana est enseignante à l’Institut Fédéral de l’Éducation, la Science et la Technologie de Rio de Janeiro (IFRJ), Docteure en Théorie Psychanalytique à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ) et en Recherches en Psychanalyse et Psychopathologie à l’Université de Paris, UFR IHSS (cotutelle).

Alcoff, L. (1988). Cultural Feminism versus Poststructuralism: The Identity Crisis in Feminist Theory. Signs, 13(3) : 405-436.

Bahri, D. 2010. Le féminisme dans/et le postcolonialisme. Dans : Verschuur, C. (Ed.), Genre, postcolonialisme et diversité de mouvements de femmes. Graduate Institute Publications. doi :10.4000/books.iheid.5859

Binkowski, G. (2018). Apresentação. Georges Devereux – da etnopsiquiatria à psicanálise como artifício paradigmático das ciências humanas e sociais. Lacuna: uma revista de psicanálise, 6 : 7. Disponible sur : https://revistalacuna.com/2018/12/14/n06-07/

Birman, J. (2003). Freud e a filosofia. Rio de Janeiro, Bresil : Jorge Zahar.

Butler, J. (2006). Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l’identité. Paris, France : La Découverte.

Chakraborty, M. N. (2010). Everybody’s Afraid of Gayatri Chakravorty Spivak: Reading Interviews with the Public Intellectual and Postcolonial Critic. Signs: Journal of Women in Culture and Society, 35(3): 621-645

Devereux, G. (2012). De l’angoisse à la méthode dans les sciences du comportement. Paris, France : Flammarion.

Fraser, N., Honneth, A. (2003). Redistribution or Recognition? A political-philosophical exchange. Londres-New York: Verso.

Freud, S. (2004). D’une vision de monde. Dans : Freud, S., Œuvres complètes, XIX (pp. 242-268). Paris, France : Presses universitaires de France.

Safatle, V. (2012). Grande hotel abismo: por uma reconstrução da teoria do reconhecimento. São Paulo, Brésil : Martins Fontes.

Scott, J. (1988). Genre : une catégorie utile d’analyse historique. Les Cahiers du GRIF, 37-38 : 125-153. Disponible sur : https://www.persee.fr/doc/grif_0770-6081_1988_num_37_1_1759

Silva, A. R., Terra, D. C. T. (2013). A expansão dos institutos federais de educação, ciência e tecnologia e os desafios na contribuição para os desenvolvimentos local e regional. Seminários de Planejamento e desenvolvimento. Curitiba, 1-15. Disponible sur: http://www.eventos.ct.utfpr.edu.br/anais/snpd/pdf/snpd2013/Arthur_Rezende.pdf

Voegtli, M. (2010). Quatre pattes oui, deux pattes, non ! L’identité collective comme mode d’analyse des entreprises de mouvement social. Dans: Agrikoliansky, E., (éd.), Penser les mouvements sociaux : conflits sociaux et contestations dans les sociétés contemporaines (pp. 203-223). Paris, France : La Découverte.

Woodward, K. (2002). Concepts of identity and difference. Dans : Woodward, K., (éd.), Identity and difference (pp. 7-62). London, UK: Sage.

Rodrigues De Oliveira Zana A. Déconstruction des identités. Du point final au point d’interrogation. L’autre, cliniques, cultures et sociétés, 2020, volume 21, n°3, pp. 350-355

Au cours de l’histoire, le champ de la lutte pour les droits a présenté différentes configurations. Aujourd’hui, les personnes que l’on désigne par le terme de « minorités » revendiquent la reconnaissance de leurs spécificités afin que leurs droits soient assurés, ce qui renvoie à la « reconnaissance » de l’identité, selon Nancy Fraser et Axel Honneth (2003). Au vu du contexte culturel dans lequel le mouvement féministe s’est développé, où la représentation politique, sociale et juridique des femmes était nulle ou presque, les militantes et théoriciennes féministes ont cherché à développer un langage capable de les représenter. La notion de « femme » fonctionne ainsi comme la cheville ouvrière des mouvements et théories féministes. Or, Linda Alcoff (1988) souligne les risques induits, dans la tentative de parler au nom des femmes, par la supposition de savoir a priori ce qu’elles sont. Selon Judith Butler (2006, p. 61), si la quête de représentation est une façon de rendre visible et légitime, elle participe également de la fonction normative du langage, de sorte que « le sujet féministe [est] en réalité discursivement constitué par le système politique, celui-là même qui est supposé permettre son émancipation ». Cependant, est-il seulement possible de remettre en question un régime normatif sans faire référence à des catégories produites historiquement, mais qui jouent un rôle dans le réel ? L’idée de « dépasser les identités » est-elle possible dans n’importe quel contexte ?

[ihc-hide-content ihc_mb_type= »show » ihc_mb_who= »1,2,3,4,5,6″ ihc_mb_template= »1″ ]

Dans le cadre de la préparation de ma thèse de doctorat en Psychanalyse, intitulée « Identités et positions dans les rapports sociaux selon des perspectives féministes : questions à la psychanalyse à partir d’articulations entre matérialité et discours », la recherche a pour cadre théorique la psychanalyse et les perspectives féministes. Sa méthodologie de recherche théorico-conceptuelle vise à interroger la psychanalyse à partir des inflexions occasionnées par des perspectives féministes. L’objectif général de cette recherche est de penser la catégorie « femmes » à partir de la notion de vulnérabilité différenciée, tout en tenant compte du constat qu’il n’y a rien d’authentiquement féminin.

Le choix de la thématique de recherche ne peut être compris qu’à partir de mon expérience professionnelle en tant qu’enseignante à l’Institut Fédéral de l’Éducation, la Science et la Technologie de Rio de Janeiro, situé à Nilópolis1, ville de la banlieue carioca, au Brésil. De façon à situer ce cadre institutionnel et, sachant que l’éducation est divisée en deux niveaux au Brésil2, il est important de souligner que les Instituts Fédéraux de l’Éducation, la Science et la Technologie, créés en 2008, prennent en charge l’éducation de base3, l’enseignement technique en général, l’éducation supérieure4 ainsi que des programmes de troisième cycle, ou encore des cours de formation initiale et continue des travailleurs5. L’ensemble des critères établis par le Ministère de l’Éducation (MEC) pour l’extension du réseau fédéral d’éducation professionnelle et technologique (EPT) porte sur les dimensions sociales, géographiques et développementales. Cette extension vise ainsi à contribuer à la construction d’un projet national plus égalitaire (Silva & Terra, 2013). Un document produit par la Secrétaire de l’Éducation Professionnelle et Technologique du Ministère de l’Éducation souligne la perméabilité du territoire à la décentralisation, qui facilite l’accès des classes moins favorisées : « […] il faut reconnaître l’importance des régions les plus éloignées des grands centres de formation, tout comme les périphéries des centres urbains, pour le modèle d’une institution publique, gratuite, de qualité et accessible aux groupes de population les plus défavorisées » (Brasil, 2010, p. 6). En un mot, les Instituts fédéraux offrent un enseignement public gratuit et de qualité, investissent dans la recherche et la production de connaissances dans une perspective de décentralisation afin d’apporter la formation en dehors des capitales.

Depuis 2016, je suis chargée d’un cours de Psychologie Sociale au sein d’un cursus de Licence de Production Culturelle et d’un cours intitulé « Contemporanéité, subjectivité et pratiques scolaires » pour les Licences de Mathématiques et de Chimie. Le contexte de l’enseignement a provoqué un double déplacement : le dialogue hors du champ de la psychanalyse et la rencontre avec une diversité d’expériences de vie. Le parcours de recherche s’est construit dans ce dialogue enseignement-recherche et les questions posées par les étudiants ont transformé des points de départ tenus pour sûrs en des questionnements.

Les débuts de la recherche : la subversion des identités prise comme affirmation

La notion d’identité ici est à comprendre à partir de de la proposition de Voegtli (2010), selon laquelle elle est « […] la résultante provisoire des identifications et des appartenances, résultante qui, à son tour, a un impact contraignant sur les perceptions et les possibilités d’actions des individus à l’intérieur des groupes » (Voegtli, 2010, p. 206). Cependant, cette notion recèle souvent une tension exprimée par l’idée d’essentialisme. Selon Woodward (2002), une perspective essentialiste reposerait sur un ensemble de caractéristiques supposément authentiques, qui ne s’altéreraient pas et qui seraient partagées par tous les membres du groupe. Or, selon l’historienne Joan Scott (1988), le genre, quant à lui, se constitue à l’intérieur des relations de pouvoir, c’est-à-dire qu’il ne reflète en rien des différences physiques ou naturelles supposées entre hommes et femmes, mais établit des significations historiquement situées pour ces différences.

Selon Butler (2006), il n’est pas possible de trouver des caractéristiques uniques et présentes chez toutes les femmes. Ce constat l’amène à s’interroger sur la catégorie même de l’identité, la considérant non pas comme une catégorie descriptive, mais plutôt normative. Dans le cas de l’identité de genre, par exemple, les personnes sont classées selon des genres en fonction de critères d’intelligibilité qui définissent des schémas reconnaissables (Butler, 2006). Pour cette raison, l’auteure propose une déconstruction des catégories « sujet » et « identité » à partir de la prise en compte des dimensions historiques et politiques impliquées dans leur construction.

Selon le professeur de psychanalyse Joel Birman (2003), dont le travail se base sur les propositions freudiennes, le décentrement du sujet se produit, dans le domaine de la représentation, par le mouvement de la conscience vers l’inconscient et celui du soi vers l’autre, constitutif du moi. En dehors de la représentation, il peut aussi avoir lieu par un mouvement allant au-delà de la conscience du moi et de l’inconscient vers les pulsions. Nous observons un parallèle entre ces formulations et la théorisation de Vladimir Safatle (2012), professeur brésilien travaillant sur les articulations entre la psychanalyse et la philosophie, qui cherche également à circonscrire un principe de subjectivité sans pensée identitaire. La conception du sujet n’est pas comprise comme une entité substantielle, identique à elle-même et capable d’autodétermination mais est, au contraire, vue à partir de la non-identité et du conflit. Dès lors, si nous nous contentons d’affirmer les catégories identitaires « homme » et « femme », « masculin » et « féminin », nous reproduisons un régime de normes, fonctionnant comme si ces catégories avaient toujours existé – et non pas comme quelque chose de contingent, résultant du mouvement, des rapports de forces etc. Que nous nous basions donc sur les idées de Butler ou sur celles provenant de la psychanalyse, nous disposons des éléments nécessaires pour une déconstruction de la catégorie « identité ».

À la fin du master, mon intérêt s’est porté sur la question des identités. Les idées de déconstruction des rôles de genre et de subversion des identités étaient au cœur de cette réflexion. Or, le dialogue avec les étudiants, dans le cadre des enseignements dispensés à l’Institut Fédéral de Rio de Janeiro, a attiré mon attention sur des questions différentes. Si la déconstruction des rôles de genre me paraissait être une évidence, pour les étudiants, en revanche, la catégorie « femmes » s’avérait nécessaire pour parler des problèmes auxquels ils/elles étaient confronté·e·s. La catégorie « identité » leur apparaissait comme très importante, souvent articulée avec la notion de participation exclusive des membres d’un certain groupe identitaire (les réunions en non-mixité, par exemple), ainsi qu’aux politiques spécifiquement conçues pour certains groupes. Alors que nous abordions, en cours, la question de l’identité à partir des idées développées par Butler, une étudiante a exprimé l’idée selon laquelle la déconstruction des identités ne pouvait être qu’une perspective pour le futur, car nous en avions aujourd’hui encore besoin. L’argumentaire était basé sur l’exemple des transports en commun à Rio de Janeiro où, dans chaque train du métro, il existe une voiture exclusivement réservée aux femmes dans les heures de grande affluence. Elle reconnaissait l’ambivalence de cette situation, symptomatique d’une société sexiste, qui était une solution pour protéger les femmes. L’idéal serait, en effet, que nous puissions toutes et tous partager les mêmes espaces, mais la réalité du harcèlement vécu par les femmes dans les transports en commun rend nécessaire l’existence de la voiture exclusive.

L’exemple choisi par l’étudiante illustre et défend une politique réservant un espace exclusif aux femmes, à travers la reconnaissance de leurs besoins spécifiques, afin de garantir leurs droits (en l’occurrence, leur liberté de circulation). C’est grâce à ce dialogue que l’idée de déconstruire les identités, d’abord prise comme une affirmation et une nécessité, est devenue un enjeu ainsi qu’une proposition qui devait être interrogée. La théorie est venue se frotter à la pratique de l’enseignement, ce frottement a eu pour effet de transformer un point final en point d’interrogation.

Le dialogue enseignement-recherche : les savoirs situés et l’essentialisme stratégique

Donna Haraway (1988) défend l’idée selon laquelle la notion d’objectivité doit être associée aux savoirs situés (situated knowledge). Ces derniers renvoient à la conception de la connaissance comme étant partielle, localisée et critique. Cette perspective invite à ne jamais entrer dans un débat concernant un objet particulier du savoir, sans avoir d’abord considéré sa propre position par rapport à lui. Dans ce cas, quand je mobilise la catégorie « femme », c’est en tant que femme brésilienne, blanche et de classe privilégiée. Cela nous renvoie à la proposition du psychanalyste et anthropologue Georges Devereux (2012) qui se base sur la notion freudienne du transfert – comme donnée fondamentale de la psychanalyse en tant que méthode d’investigation – pour établir le contre-transfert comme crucial pour toutes les sciences traitant des phénomènes humains. Selon Binkowski (2018), Devereux attire l’attention sur l’importance de prendre en compte la subjectivité du chercheur et l’angoisse envers le domaine recherché – à la fois celle provoquée par la volonté de comprendre l’objet recherché, mais aussi celle de connaître et simultanément méconnaître ses propres conditions narcissiques face aux phénomènes recherchés. De cette façon, Devereux considère que l’angoisse produit des déformations impossibles à éliminer. Dès lors, la méthodologie doit traiter ces angoisses comme partie intégrante de la recherche, voire comme les données les plus significatives de celles-ci.

Cette angoisse était tout à fait présente chez moi : le trouble produit par les dialogues avec mes étudiants m’a conduit à me demander si mon adhésion aux idées de Butler ne serait pas tributaire de ma propre position privilégiée. En changeant la direction de la recherche, ce trouble soulignait également la nécessité de ne pas considérer la proposition de la déconstruction des identités comme acquise mais devait, au contraire, être remise en question. Sur ces chemins renouvelés, le concept d’essentialisme stratégique – proposé par Gayatri Chakravorty Spivak dans son entretien avec Elizabeth Grosz en 1984 (Chakraborty 2010) – a été un nouveau point de départ. L’essentialisme stratégique est l’utilisation tactique et intentionnelle de l’essentialisme, dans un intérêt politique, sans jamais nier les risques liés à l’essentialisme et en circonscrivant son utilisation à un contexte spécifique et bien défini pour le travail à effectuer (Bahri, 2013). Reconnaitre la situation spécifique d’une catégorie socialement construite, sans pour autant l’essentialiser ou l’ériger en identité, est une étape de grande importance dans la lutte politique.

Penser que les identités sont certes des fictions, mais qu’elles ont des effets dans le réel n’offre aucune solution facile. Comment penser, en effet, cette question dans le domaine de la psychanalyse ? Tout d’abord, il importe de souligner que la configuration du champ politique autour des catégories identitaires ne s’était pas encore déployée lorsque Freud a bâti son outillage psychanalytique. Le concept d’« identification » chez Freud ne correspond pas à celui d’« identité » et les relations entre ces deux concepts demandent à être discutées6. Selon l’orientation freudienne, un rapprochement s’établit entre le travail scientifique et l’analyse par l’acte de suspension uniforme de l’attention, autrement dit, en nous gardant de diriger notre attention vers un contenu spécifique. « On apporte avec soi dans le travail des attentes, que l’on doit néanmoins repousser. On apprend par l’observation, tantôt ici, tantôt là, quelque chose de nouveau […] on renonce à des convictions premières pour ne pas, sous leur contrainte, omettre de voir des facteurs nouveaux inattendus. » (Freud, 2004, p. 259).

C’est le parcours que j’ai suivi durant mon doctorat. L’idée de départ, à savoir la déconstruction des identités comme affirmation, a évolué car les attentes ont dû, comme l’écrit Freud, être repoussées. Cette affirmation est devenue une interrogation car dans un parcours de recherche « on apprend quelque chose de nouveau » et « on renonce à des convictions premières » (Freud, 2004, p. 259). Depuis, je cherche à établir un dialogue entre la perspective psychanalytique et d’autres domaines de la connaissance, comme la philosophie et les sciences sociales. Ce changement a été rendu possible uniquement grâce à la circulation entre l’enseignement et la recherche et, plus précisément, grâce au dialogue avec les étudiants de l’Institut fédéral. Cette circulation a été capitale pour comprendre, par la pratique, que toute production de savoir est située comme l’affirme Haraway. Dans le chemin qui reste à parcourir, j’essaierai de suivre les enseignements de Freud en restant alerte à ce qui apparait comme nouveau et qui vient remettre en cause les présupposés.  

Remerciements 

L’auteure tient à remercier Nathalia Kloos pour la relecture attentive de cet article, Simone Perelson, Laurie Laufer et Beatriz Santos pour leur disponibilité et la direction attentive de la recherche ainsi que l’Université Fédérale de Rio de Janeiro et le département d’Études psychanalytiques de l’Université de Paris pour les études de doctorat en cotutelle et, enfin, l’Institut Fédéral de l’Éducation, la Science et la Technologie de Rio de Janeiro pour le congé rémunéré pour formation continue qui a rendu possible cette cotutelle.

  1. Selon les données de l’Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE) de 2016, Nilópolis compte environ 160 000 habitants ; le salaire mensuel moyen était de 1,8 du SMIC, ce qui place la ville à la 55e position sur 92 municipalités du gouvernorat de Rio de Janeiro. Le PIB par habitant place Nilópolis à la 84e position sur 92, voir https://cidades.ibge.gov.br/brasil/rj/nilopolis/panorama. À titre de comparaison, la ville de Rio de Janeiro compte environ 6,3 millions d’habitants. En 2016, le salaire mensuel moyen était de 4,1 du SMIC, ce qui la place au deuxième rang du gouvernorat. Le PIB par habitant a placé la municipalité de Rio de Janeiro à la huitième position du gouvernorat, voir https://cidades.ibge.gov.br/brasil/rj/rio-de-janeiro/panorama
  2. Le niveau de base englobe l’élémentaire, le collège et le lycée ; le niveau supérieur comprend Licences, Masters et Doctorats.
  3. Notamment, à travers des cours intégrant les enseignements secondaire, professionnel et technique.
  4. Avec des cursus technologiques et des Licences liées surtout à la formation des enseignants.
  5. Voir à ce sujet les rapports SETEC/MEC. (2010). Um novo modelo em educação profissional e tecnológica. Concepção e Diretrizes. Diponible sur : http://portal.mec.gov.br/index.php?option=com_docman&view=download&alias=6691-if-concepcaoediretrizes&category_slug=setembro-2010-pdf&Itemid=30192 et SETEC/MEC. (date n/a). Plano de Expansão da Rede Federal de Edu-cação Tecnológica. Brasília. Disponible sur : http://portal.mec.gov.br/index.php?option=com_docman&view=download&alias=96261-1-plano-expansao-rede-federal-fasei&category_slug=setembro-2018-pdf&Itemid=30192
  6. La discussion sur les relations possibles, ou pas, entre les conceptions d’« identité » et d’« identification » dépasse les objectifs de ce texte. Il est toutefois important de souligner que, dans le domaine psychanalytique, le concept d’identification vient, précisément, mettre en échec la notion d’identité. Cependant, dans le cadre de la recherche de doctorat, nous voudrions mettre à l’épreuve l’idée selon laquelle, sous prétexte que l’identité n’est pas une catégorie psychanalytique, le débat autour de cette catégorie n’aurait pas sa place dans le champ psychanalytique. Pour une élaboration sur les identités et les identifications, dans une lecture psychanalytique articulée aux perspectives féministes, voir, par exemple, MOUFFE, C. (2010). Quel-ques remarques au sujet d’une politique féministe. Dans : Bidet-Mordrel, A. Les rapports sociaux de sexe, p. 142-151. Paris, France : Presses Universitaires de France.
Résumé
Abstract
Resumen

Autres Notes de terrain

© 2025 Editions La pensée sauvage - Tous droits réservés - ISSN 2259-4566 • Conception Label Indigo

CONNEXION