Le 6 novembre 2018, le président Emmanuel Macron s’est rendu au Parc de Champagne de Reims en compagnie du président malien Ibrahim Boubacar Keita. Ensemble ils ont pu inaugurer le Monument aux héros de l’Armée noire. Pourquoi ériger ce monument à Reims ? Précisément parce qu’en 1918, cette ville de l’est de la France a dû sa défense aux 15 000 tirailleurs présents qui se sont battus pour empêcher la percée de l’armée Allemande.

100 ans après la déclaration d’armistice, ce moment important de l’histoire de France, fut donc l’occasion, enfin pourrait-on dire, de rendre hommage aux 30 000 soldats, communément appelés « tirailleurs sénégalais » qui ont péris entre 1914 et 1918 sur le sol français.

L’histoire de ces « oubliés » de la grande guerre se retrouve dans beaucoup de publication des journaux de ce mois de novembre.

Comme l’Obs (lien) qui retrace 100 ans d’hommages et de commémorations manqués ou encore Le Monde (lien) qui revient sur les oubliés de la « Grande Guerre ».

C’est également l’occasion pour la Revue de vous proposer une lecture ou une relecture de différents articles en relation avec toutes les questions épineuses et douloureuses que soulèvent les guerres :

• L’intime et le politique – Projet pour une ethnopsychanalyse critique par Claire Mestre et Marie Rose Moro
• Travail sur des descendants de rapatriés d’Indochine – Transmission et vécu identitaire par Paola Revue, Marion Feldman et Marie Rose Moro
• Pour une histoire de la psychiatrie coloniale française – À partir de l’exemple du Sénégal par René Collignon

Et, si le XX^e a eu son lot de guerres, de combat et de conflits, le XXI^e siècle s’est malheureusement ouvert de manière tragique et fait face à des troubles et des conflits majeurs. Le prochain colloque de la Revue sera consacré à ce thème.

• Les guerres, les conflits et traumas : témoigner, soigner, reconstruire – 21^e colloque de La revue transculturelle L’autre