Dossier
© Chloé Poizat Source D.G.
Peut-on oublier ?
Coordonné par Marion GÉRY et Claire MESTRE
Publié dans : L’autre 2007, Vol. 8, n°1
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Lorsque nous nous proposons de nommer les multiples figures de l’absence que nous rencontrons dans la pratique clinique, les « oublis »,non seulement nous en faisons des objets de travail propices à activer nos pensées, mais nous nous tenons hors de l’accablement et de l’affiliation au vide.
L’oubli travaille, nous travaille : il n’est jamais anodin d’oublier un rendez-vous, d’oublier les noms et professions de ceux que vous venez rencontrer en consultation.
L’oubli nous travaille du dehors, et du dedans, il nous accapare et parfois s’incorpore devenant objets de désordre : des enfants s’oublient (enfants énurétiques) ou oublient systématiquement leurs leçons consciencieusement apprises et récitées la veille, d’autres enfants oublient de parler à l’école la langue du pays d’accueil.
- Carole Lemée-Gonçalves, En creux et en plein. Silence, parole et réinscription dans l’après-Shoah/Khurbn
- François Giraud, Orphée ou la mémoire, c’est fait pour oublier
- Juliette Sakoyan, Deuil du retour et oubli empêché. L’expérience temporelle des mères migrantes avec un enfant autiste
- Marion Géry, Les porteurs d’oubli. Une expression de la souffrance dans la migration