La rencontre avec la « différence » est inhérente à toute intervention clinique. La différence liée au contexte de vie socio-administratif de nos patients requérants d’asile vient impacter, souvent avec violence, nos repères cliniques et notre vécu contre-transférentiel. Avec ces patients nous sommes confrontés à toute une gamme de situations paradoxales qui nécessitent une adaptation de nos modèles théorico-cliniques et de nos dispositifs de soins psychiques. Cette adaptation est primordiale afin de permettre une prise en compte de cette réalité sans pour autant réduire le patient à celle-ci.