Brèves

Françoise Héritier

© P.IMBERT/COLLEGE DE FRANCESource D.G.

3 choses que nous avons apprises en faisant le numéro 58 consacré à Françoise Héritier


Sophie MALEY

Sophie Maley est en formation de psychothérapeute, co-thérapeute, Maison des adolescents de Cochin à la consultation transculturelle, Paris.

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Elles sont chercheuses, anthropologues… chacune à leur manière et à des moments différents ont côtoyé Françoise Héritier. À l’occasion de notre numéro hommage à la grande anthropologue, elles ont témoigné, raconté ce qu’elles ont vécu à ses côté. Avant de découvrir l’intégralité des articles qu’elles ont signés, voici 3 choses qu’elles nous ont apprises.

Pour Véronique Nahoum Grappe, anthropologue à l’EHESS : « Les cours de Françoise Héritier au Collège de France (1982-1998) étaient d’incroyables expériences. Il me semble que ce qui était offert par la grande scientifique était exceptionnel. En premier lieu, le fait scientifique : aux sein des sciences humaines compréhensives, comme l’ethnologie et l’anthropologie, les découvertes irréfutables sont rares, et valider une hypothèse logiquement et mathématiquement est un évènement capital. » Consulter l’intégralité de son article en cliquant ci-dessous

Une présence

Pour l’Anthropologue et Maître de conférences en Sciences de l’éducation Cristina Figueiredo : « L’idée selon laquelle, depuis la naissance et l’observation physique de la différence sexuée, l’individu est assigné à des statuts et des rôles qui, au-delà de ne pas être égaux, ou au moins équivalents, sont assujettis à l’idée que ce qui est masculin est supérieur à ce qui est féminin (Héritier 1981). Le paradoxe de cette logique est que le constat biologique est inverse puisque le pouvoir des femmes se trouve dans leur capacité génésique. Ce constat, vécu comme une injustice par les hommes, les conduit à contrôler le corps des femmes, la plupart du temps en associant les femmes elles-mêmes à cette domination : les aînées reproduisant la domination sur leurs cadettes, ce qui, par conséquent, leur donne une place de pouvoir, mais, pour Françoise, jamais sur les hommes eux-mêmes. » Consulter l’intégralité de son article en cliquant ci-dessous

La crise d’adolescence est-elle universelle  ?

Pour Sylvie Fainzang, anthropologue et membre du Cermes (Centre de Recherche Médecine, Sciences, Santé et Société) : « Nul doute que sa sincère bienveillance à mon égard, son oreille attentive et ses conseils éclairés, Françoise Héritier les a également offerts à de nombreux autres chercheurs, contribuant ainsi à l’émergence de recherches riches et variées. L’œuvre stimulante et raffinée qu’elle lègue à notre discipline est inestimable. » Consulter l’intégralité de son article en cliquant ci-dessous

Un héritage en partage*