Ce 13 juin dans Boomerang sur France Inter, Augustin Trappenard recevait l’artiste Malienne Fatoumata Diawara venue présenter « Fenfo » son dernier album. Au fil de son interview, l’actrice et chanteuse aborde un grand nombre de thèmes chers à la Revue L’autre, comme la transmission de l’identité, l’importance de la langue, de la musique.

C’est le portrait d’une artiste multiculturelle qui se dessine au fil de l’émission. Comédienne dans les films de Cheick Oumar Cissoko et ceux d’Abdehrramane Sissako, elle fut entre autre la chanteuse du film Timbuktu. Pour elle la musique donne la force de dire les choses, « Fenfo » donc, ou « quelque chose à dite » en Bambara.

Elle parle des instruments maliens comme d’outils de transmission de l’identité Malienne. De la musique aux mots il n’y a qu’un pas qu’elle franchit facilement pour aborder l’importance du Bambara, sa langue du coeur (à 6mn15) et des effets qu’elle produit sur elle et sur ceux qu’elle rencontre.

C’est aussi l’occasion de l’écouter évoquer sa difficulté à être femme et musicienne, femme et comédienne dans son Mali natal.

Et pour en savoir plus sur l’importance de la langue pour les enfants et les adolescents, retrouvez le dossier du N°26 de la revue  « L’enfant et les langues »