Le fait de penser les défunts selon différentes catégories, généralement regroupées par les anthropologues sous les appellations de « bons » ou de « mauvais » morts (Thomas 1975), est connu des chercheurs et se rencontre dans de nombreuses sociétés. Les Moose du Burkina Faso n’y sont pas étrangers et, bien que n’ayant pas exactement recours à cette terminologie, ils distinguent ceux qui meurent de vieillesse et de maladie, de ceux qui trépassent des suites d’une mort violente ou prématurée.
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