« Par mille instruments et médias, du bricolage au journal intime,
d’Internet à la vie associative, de la photo amateur
aux témoignages en tous genres, les traces personnelles s’accumulent.
C’est l’ensemble de la population qui découvre l’élargissement de soi
dans les images et les œuvres. Et son inéluctable conséquence,
les rapports difficiles avec ce fantôme : le moi objectivé » (Kaufmann 2001).
Les processus d’immigration charrient encore le plus souvent avec eux l’image du monde ouvrier, celle de la déqualification sociale, de la stigmatisation du non-national au sein d’une communauté supposée à tort homogène. Or aujourd’hui, force est de reconnaître que la dynamique des flux migratoires se fonde aussi de plus en plus sur la mobilité d’étrangers de haut niveau social.
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