Article original
La mort dans l’âme
Publié dans : L’autre 2007, Vol. 8, n°3
Danièle PIERRE
Danièle PIERRE est psychiatre de formation psychanalytique, auteur d’une thèse de doctorat médicales sur l’interprétation des rêves en ethnopsychiatrie au Centre Chapelle-aux-Champs à Bruxelles.
Pour citer cet article :
Pierre D. La mort dans l’âme. Deuil et mélancolie dans l’univers d’un Philippin. L’autre, Cliniques, cultures et sociétés, 2007, Vol. 8, n°3, pp. 97-108
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La mort dans l’âme. Deuil et mélancolie dans l’univers d’un Philippin
En étudiant le cas clinique d’un jeune Philippin présentant les symptômes d’une mélancolie, l’auteur s’interroge sur les éléments culturels qui lui donnent forme. La fonction de ceux-ci ne serait-elle pas d’offrir au malade une première tentative d’auto-guérison, tout en adressant un appel à l’aide intelligible à son groupe social ?
Mots-clés : Narcissisme, mélancolie, élaboration secondaire, Philippines, Yin et Yang.
The death in the soul. Mourning and melancholy in a universe Philippine
The author studies the clinical case of a young Filipino showing symptoms of melancholy, and examines the cultural network shaping it. The cultural network may have self-healing functions, which the subject can use in a first attempt to recover while asking appropriate help form to his social group.
Keywords: Narcissism, melancholy, secondary elaboration, Philippines, Ying and Yang.
La muerta en el alma. Luto y melancolía en el universo de un Filipino
Estudiando el caso clínico de un joven Filipino que presenta los síntomas de una melancolía, el autor presenta los elementos culturales que le dan forma. La función de éstos no será de ofrecer al enfermo un primer intento de auto-curación, pidendio a la vez, de una manera que sea inteligible por su grupo social, una ayuda.
Palabras claves: Narcisismo, elaboración secundaria, Filipinas, Ying y Yang
« N’est-ce pas en étant Dieu que les êtres humains en arrivent à l’humilité propre de l’individualité ? »
Winnicott (1968).
« Il est comme absent », nous dit sa mère. Il ne parle pas, reste figé dans son fauteuil, sans expression sur son visage. Seulement, les vendredis, comme s’il se réveillait tout à coup, il « doit » sortir, poursuit-elle, pour aller boire, et il boit exagérément.
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