Ces dernières décennies, une polémique essentiellement anglo-saxonne et nord-américaine concernait la prééminence du taux de schizophrénie au détriment de celui de dépression dans les populations non-occidentales. Ce débat a été largement publié dans la littérature internationale scientifique et a soulevé diverses hypothèses, variant au cours du temps. Des chercheurs aussi renommés qu’A. Kleinman, à la fois anthropologue et psychiatre, contestent la sensibilité standardisée universelle des outils diagnostiques forgés en Occident et en Amérique du Nord (tel le D.S.M. comme référence internationale).
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