La question des certificats médicaux à l’égard des personnes ayant vécu des persécutions est arrivée brutalement au même moment où une nouvelle politique d’immigration se mettait en place en France et en Europe. En effet, des questions lancinantes sont montées des professionnels (médecins et psychologues) qui soignaient de façon habituelle des demandeurs d’asile, témoins du désarroi qui les atteignait : fallait-il un écrit médical pour prouver les tortures que le requérant disait avoir subies, pour apporter une preuve irréfutable face aux institutions de l’État en charge d’examiner les demandes d’asile ?
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