« Le colonisateur, par sa position, ne pouvait avoir qu’une seule attitude : la supériorité qui, obligatoirement, conduisait à une vision fausse de l’autre, le colonisé. L’autre n’était pas seulement différent, mais était nié dans ses valeurs, sa culture, ses techniques. Le regard du colonisateur ne le voyait pas en tant que semblable, au sens de “tous les hommes sont égaux”, mais comme l’être inférieur qui avait un long chemin à parcourir pour atteindre le niveau de l’homme blanc ; sa capacité même de parcourir le chemin était contestée.

© 2025 Editions La pensée sauvage - Tous droits réservés - ISSN 2259-4566 • Conception Label Indigo

CONNEXION