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Filiations, affiliations

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Au cours de l’histoire et partout dans le monde, l’homme s’est toujours préoccupé de définir, autour de lui, un groupe d’appartenance selon des critères qui l’affilient à « son » groupe et qui le différencient des « autres ».

Qu’il s’agisse d’appartenir à une famille, à un groupe social, ou de considérer l’autre comme faisant partie « des siens », les critères d’appartenance, d’inclusion ou d’exclusion, sont d’une variété infinie. S’ils peuvent être plus ou moins contraignants, ils sont néanmoins indispensables aux processus d’identification comme à la consistance narcissique du petit d’homme. Il semble en effet vital pour lui de pouvoir s’adosser à du familier, quitte à le créer, pour ensuite y adhérer ou s’en détourner.

Les bouleversements du monde actuel imposent un « travail » d’affiliation, de découverte de nouvelles familiarités, pour dégager de nouveaux supports identificatoires. Ce travail, s’il est suffisamment abouti, débouche sur des appartenances raisonnablement consistantes, fécondes et ouvertes à l’altérité. Dans le cas contraire, les vicissitudes des processus identitaires peuvent mener à des souffrances individuelles mais aussi, à des niveaux collectifs, à de dangereuses radicalisations des modèles culturels, voire des dérives intégristes.

Ce numéro de la revue L’autre vous propose d’explorer cette quête du sentiment d’appartenance et ses avatars, au travers l’étude des processus identitaires de jeunes d’ici et d’ailleurs, en explorant les mouvements contre-transférentiels en lien avec la confrontation à la différence culturelle et en découvrant les métissages de la génétique.